L'étape « hélicoptère » par excellence. Jean-Paul Ollivier s'est régalé des vues aériennes : un petit château de la Touchardière par-ci, Azay-le-Rideau par là et une foule d'autres bâtisses bien utiles pour combler l'ennui de cette 12ème étape plate entre Fougères et Tours. A parfois se demander si certaines étapes ne seraient pas décidées sur de simples critères télévisuels.
Au milieu de cette indigestion de forteresses à rendre jaloux un Stéphane Bern ou Des Racines et des Ailes, une escouade européenne de 5 coureurs lance l'échappée casse-croûte au kilo 0 : l'Espagnol Flecha, deux Français (Sicard et Delaplace) et deux Italiens (Mori et Gavazzi). Le peloton -ou plus particulièrement, les équipes de sprinters- laisse, au top de son indulgence, près de dix minutes aux fuyards, pour finalement faire descendre le compteur au fur et à mesure que les châteaux s'égrènent. Dans le paquet, rien de bien excitant. Pas même un petit « grimpeur » intermédiaire à jouer. Il faudra se contenter de quelques chutes casquettes, comme le soleil de Kadri, surpris par certains coureurs en train de pisser sur le bord du goudron. Ou alors d'une petite gueulante de Sagan, serré vers les barrières lors du sprint intermédiaire, remporté par le Cav'.
Pas de dossard Brandt pour les Français
A l'avant, Romain Sicard prend une nouvelle tempête, malgré un temps radieux. Déjà lâché dans une côte de 4ème catégorie lors de l'étape de Marseille, le grimpeur d'Euskaltel saute le premier, se relevant après le sprint intermédiaire justement, qu'il n'avait pas disputé. Une tactique comme une autre. Delaplace essaie de relancer la machine à 30 bornes de Tours, bien conscient que les 50 secondes le séparant du peloton n'annoncent rien de bon. Peine perdue, pas même un dossard rouge Brandt de combatif, la spécialité française. Le plus expérimenté, et sans doute le plus fort des échappées, Flecha arrive lui à partir seul, au moment où le peloton effectue la jonction. Et à pousser le zèle, si bien que le crew de Jean-François Pécheux lui décerne le dossard du courageux.
Le sprint est inévitable. On sort un peu de la torpeur à voir les Sky galérer pour remonter Chris Froome. A 4-5 places près, le leader du Tour 2013 aurait même pu participer à cette chute mikado très brutale en haut de peloton. Greipel est out pour l'explication finale. Les Argos-Shimano et les Omega-Pharma-Quick-Step mènent le petit train du dernier kilomètre. Quasiment côte à côte. Cavendish gicle le premier, s'apprête à couper la ligne en tête mais Kittel jette ses dernières forces dans la bataille et son vélo. Troisième victoire de Marcel sur cette édition 2013. Il devient quoi au fait Marcel Wüst ?
Par Ronan Boscher
Au milieu de cette indigestion de forteresses à rendre jaloux un Stéphane Bern ou Des Racines et des Ailes, une escouade européenne de 5 coureurs lance l'échappée casse-croûte au kilo 0 : l'Espagnol Flecha, deux Français (Sicard et Delaplace) et deux Italiens (Mori et Gavazzi). Le peloton -ou plus particulièrement, les équipes de sprinters- laisse, au top de son indulgence, près de dix minutes aux fuyards, pour finalement faire descendre le compteur au fur et à mesure que les châteaux s'égrènent. Dans le paquet, rien de bien excitant. Pas même un petit « grimpeur » intermédiaire à jouer. Il faudra se contenter de quelques chutes casquettes, comme le soleil de Kadri, surpris par certains coureurs en train de pisser sur le bord du goudron. Ou alors d'une petite gueulante de Sagan, serré vers les barrières lors du sprint intermédiaire, remporté par le Cav'.
Pas de dossard Brandt pour les Français
A l'avant, Romain Sicard prend une nouvelle tempête, malgré un temps radieux. Déjà lâché dans une côte de 4ème catégorie lors de l'étape de Marseille, le grimpeur d'Euskaltel saute le premier, se relevant après le sprint intermédiaire justement, qu'il n'avait pas disputé. Une tactique comme une autre. Delaplace essaie de relancer la machine à 30 bornes de Tours, bien conscient que les 50 secondes le séparant du peloton n'annoncent rien de bon. Peine perdue, pas même un dossard rouge Brandt de combatif, la spécialité française. Le plus expérimenté, et sans doute le plus fort des échappées, Flecha arrive lui à partir seul, au moment où le peloton effectue la jonction. Et à pousser le zèle, si bien que le crew de Jean-François Pécheux lui décerne le dossard du courageux.
Le sprint est inévitable. On sort un peu de la torpeur à voir les Sky galérer pour remonter Chris Froome. A 4-5 places près, le leader du Tour 2013 aurait même pu participer à cette chute mikado très brutale en haut de peloton. Greipel est out pour l'explication finale. Les Argos-Shimano et les Omega-Pharma-Quick-Step mènent le petit train du dernier kilomètre. Quasiment côte à côte. Cavendish gicle le premier, s'apprête à couper la ligne en tête mais Kittel jette ses dernières forces dans la bataille et son vélo. Troisième victoire de Marcel sur cette édition 2013. Il devient quoi au fait Marcel Wüst ?
Par Ronan Boscher