Depuis le départ de Corse, Mark Cavendish avait décidé de faire profil-bas. Des sprints propres, pas de puncheline et même un mot sympa pour ses adversaires parfois. Puis le naturel est revenu au galop. Le Cav' n'a pas pu s'empêcher de jouer des épaules avec Tom Veelers. Le Néerlandais d'Argos a bouffé le bitume et n'a même pas vu son leader, Marcel Kittel, gratter Andrei Greipel sur la ligne. Malade à en vomir sur son premier Tour l'an dernier, l'Allemand signe une nouvelle victoire d'étape après celle à Bastia. Pas de doute, le garçon a une cylindrée de grand sprinteur. Mais du côté de son équipe, la «Leonardo» de Cavendish passe mal. La formation néerlandaise a d'ailleurs décidé de faire appel. Pour appuyer sa demande, elle peut toujours récupérer les liens URL des précédentes chutes provoquées par le Britannique. Ce dernier n'a pas tardé à présenter ses excuses via Twitter à sa victime du jour. Troisième à l'arrivée, le Cav' risque bien d'être déclassé et de perde ses dernières illusion pour le maillot vert.
Et sinon Ah oui, une étape s'est disputée entre Saint-Gildas-des-Bois et Saint-Malo. Une halte obligée en terre bretonne pour la 100e du Tour de France. Plutôt que d'attendre le sprint et faire parler sa petite pointe de vitesse, le Breton Julien Simon (Sojasun) a décidé de lancer l'échappée du jour dès le kilomètre zéro. Très vite rejoint par Cousin et sa moustache (Europcar), Luis Angel Mate (Cofidis), Juan Jose Oroz (Euskaltel) et Lieuwe Westra (Vacansoleil), l'échappée va occuper le terrain et l'antenne pour une très longue après-midi. Une de ces après-midi qui ont un avant-goût de retraite. Devant une étape de plat du Tour, on a tous 72 ans. On ne le répètera jamais assez, le Tour c'est aussi une école de l'ennui, mais un ennui collectif et avec une réalisation certifiée Yann Arthus-Bertrand. Thierry Adam a bien récité trois fois la bio des cinq fuyard, lancé des magnéto de Claude Aymard et réveillé une dizaine de fois Jean-Paul Ollivier d'une sieste mélancolique. Les Saxo sont bien venus rouler dans les 20 derniers kilomètres. On a rêvé d'une bordure de chez Maitre Riis, mais la formation danoise cherchait juste à protéger Alberto Contador. Pour les choses sérieuses regardez plutôt vers le Mont Saint-Michel où le premier contre-la-montre individuel attend les coureurs. L'occasion pour Chris Froome de tuer définitivement le Tour et le plonger dans une sieste de deux semaines.
par Alexandre Pedro
Not seen a replay of the final yet, but was involved in an incident with Tom Veelers. Whatever has happened, if I'm at fault, I'm sorry.
— Mark Cavendish (@MarkCavendish) July 9, 2013
Et sinon Ah oui, une étape s'est disputée entre Saint-Gildas-des-Bois et Saint-Malo. Une halte obligée en terre bretonne pour la 100e du Tour de France. Plutôt que d'attendre le sprint et faire parler sa petite pointe de vitesse, le Breton Julien Simon (Sojasun) a décidé de lancer l'échappée du jour dès le kilomètre zéro. Très vite rejoint par Cousin et sa moustache (Europcar), Luis Angel Mate (Cofidis), Juan Jose Oroz (Euskaltel) et Lieuwe Westra (Vacansoleil), l'échappée va occuper le terrain et l'antenne pour une très longue après-midi. Une de ces après-midi qui ont un avant-goût de retraite. Devant une étape de plat du Tour, on a tous 72 ans. On ne le répètera jamais assez, le Tour c'est aussi une école de l'ennui, mais un ennui collectif et avec une réalisation certifiée Yann Arthus-Bertrand. Thierry Adam a bien récité trois fois la bio des cinq fuyard, lancé des magnéto de Claude Aymard et réveillé une dizaine de fois Jean-Paul Ollivier d'une sieste mélancolique. Les Saxo sont bien venus rouler dans les 20 derniers kilomètres. On a rêvé d'une bordure de chez Maitre Riis, mais la formation danoise cherchait juste à protéger Alberto Contador. Pour les choses sérieuses regardez plutôt vers le Mont Saint-Michel où le premier contre-la-montre individuel attend les coureurs. L'occasion pour Chris Froome de tuer définitivement le Tour et le plonger dans une sieste de deux semaines.
par Alexandre Pedro