Etape estampillée « La grande bagarre », comme pour toutes les étapes où les leaders jouent particulièrement leur peau. Deux petites côtes sympathiques jalonnent le parcours de 41 bornes, histoire, a priori, d'emmerder un peu les purs rouleurs. Pas Fabian Cancellara en tout cas. Le Suisse a volé sur chaque hectomètre de ce contre-la-montre, bosses comprises. Le cul et les reins soudés à la selle, il a mis une mine dès son passage sur la course en reléguant un autre spécialiste Tony Martin, à plus d'une minute. L'Allemand s'est encore drapé de poisse sur cette étape. Il s'était économisé au maximum lors de la première semaine, à soigner un poignet quasi-pété. Le champion du monde du chrono a réussi à crever aujourd'hui. Il n'en restait pas moins le point de référence de la majorité des coureurs français qui avaient pour seule ambition de passer sous la barre des 3 minutes de retard.
Sylvain Chavanel ne mange pas de ce pain là, et reste le seul Français à exister dans ce chrono.…
Sylvain Chavanel ne mange pas de ce pain là, et reste le seul Français à exister dans ce chrono.…