Elegant, Hugo Koblet est avant tout un homme de maîtrise. Maîtrise de la concurrence d'abord : aux débuts des années 50 il écoeure ses rivaux à chaque course, aussi bien sur piste que sur route. Maîtrise de son image ensuite : Koblet ne roule pas des mécaniques, il parle peu à la presse, garde son sérieux à chaque intervention publique, pèse toujours ses mots et se laisse rarement emporté par l'émotion. Maîtrise de son style enfin : le beau Hugo ne se déplace pas sans son peigne, son eau de Cologne et ne peut s'empêcher de se recoiffer une fois la ligne franchie. Séducteur, le Suisse attire, charme les femmes et se perdra pour l'une d'elles. En 1951, l'artiste Jacques Grello le surnomme alors le « Pédaleur de Charme » dans Le Parisien Libéré. Une icône est née.
L'homme commence sa carrière dans le cyclisme de l'après-guerre. Né en 1925, sa mère l'élève seul et, dès son plus jeune âge, il commence à aider l'entreprise familiale, une petite pâtisserie zurichoise. Il est chargé…
L'homme commence sa carrière dans le cyclisme de l'après-guerre. Né en 1925, sa mère l'élève seul et, dès son plus jeune âge, il commence à aider l'entreprise familiale, une petite pâtisserie zurichoise. Il est chargé…