Sourire au vent, à dix-huit kilomètres de l'arrivée, Peter Sagan a célébré la fin de son aventure à l'avant de la course par un wheeling, juste avant d'être repris par le peloton. Curieuse façon d'appréhender l'ascension du Ventoux, épilogue redouté de la plus longue étape de ce Tour 2013. C'est que le Slovaque avait déjà réussi sa journée. Sa présence dans l'échappée du jour ne traduisait pas un quelconque fantasme de victoire en haut du Géant de Provence, rêve secrètement caressé par ses compagnons de fortune. Elle devait simplement lui permettre de braquer le sprint intermédiaire et les points qui vont avec dans l'optique du maillot vert. Mission accomplie. Pour les autres, il a rapidement fallu se rendre à l'évidence : les Sky n'allaient pas laisser les fuyards se disputer la victoire de cette étape mythique. Ni même personne d'autre, qu'ils soient de bons grimpeurs éloignés au général (Schleck, Rolland) ou des membres du Top 10. Pour preuve, à côté du natif de Nairobi, Contador a…
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